Lorsque c’est possible, le conducteur peut « sauver » son permis en équipant son véhicule d’un éthylotest anti-démarrage (EAD).
C’est une alternative à la suspension du permis de conduire qui n’est pas connue. L’éthylotest anti-démarrage (EAD) permet aux bénéficiaires de reprendre leur voiture et donc, dans bien des cas, conserver leur travail.
Concrètement, la décision est prise par le préfet à l’issue d’un contrôle positif au test d’alcoolémie et le tribunal statuant sur l’infraction, peut décider de prolonger cette obligation.
« La personne se présente avec un document qui restreint son droit à conduire au seul véhicule équipé d’un éthylotest et on peut ainsi procéder au montage » exprime Xavier Le Bris (ACL) .
Une installation peut prendre plus ou moins de temps selon le modèle du véhicule. Comptez au minimum quatre heures. L’EAD ne sert pas à bloquer le fonctionnement du véhicule mais uniquement son démarrage.
C’est comme si on avait un gendarme à coté de soi, si on triche, la voiture ne démarre plus.
Comment ça marche ?
« Avant de partir, le conducteur doit souffler dans l’équipement pour mesurer son taux d’alcoolémie. Puis il lui est demandé un second souffle de manière aléatoire entre 5 et 30 minutes après son départ », décrit Jérôme Maurugeon
(ACL). Il dispose alors de 20 min pour s’exécuter. En cas de test positif, la sanction est immédiate : l’EAD empêche la mise en route du moteur. Retour à la case départ pour le véhicule chez un installateur, seul habilité à débloquer le système.